Wednesday, October 29, 2008

L'argument de C. S. Lewis

I) REFUTATION DE LA THESE NATURALISTE SELON LAQUELLE TOUT PHENOMENE SOIT CAUSE PAR DES FACTEURS NATURELLES

1) Une opinion quelconque qui s’explique totalement par facteurs naturels (l’humeur, l’éducation, fatigue ou excitation) n’est point censée être en accord avec la nature de la chose en question, ni est-elle considérée comme rationnelle.
2) Conclusions rationnelles sont censées être en accord avec la nature de la chose en question.
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Conclusions rationnelles ne sont pas sérieusement censées être explicables comme causées uniquement par facteurs naturels.
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3) Tout autour de chacun de nous, sauf dans le milieu sauvage (ou même là) la nature est modifié par conclusions rationnelles et même perfectionné, même de son propre point de vue: comme le chien domestiqué qui vit plus longtemps et en plus de chaleur avec plus de nourriture grace à la domestication.
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La nature se laisse comprendre, dominer et perfectionner par conclusions rationnelles, qui, elles-mêmes, n’ont pas que la nature pour cause.
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4) Une opinion qui s’explique totalment par des causes naturelles (l’appétit, le colère) n’est point censée être en accord avec les bonnes moeurs.
5) Un jugement moral est censé être en accord avec les bonnes moeurs (par ceux qui le partagent, mais les autres ne le considèrent pas proprement dit, comme un jugement moral).
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La morale partage la nature de la raison de pas nêtre causée par des causes purement naturelles.
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Il y a une raison et une morale dont les causes ne sont pas naturelles: que chez nous la nature peut permettre, troubler ou totalement bloquer, mais point créer: qui inversement peut perfectionner la nature, et n’est pas perfectionné par elle.
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6) Nous sommes des êtres dont l’existence dépend des causes naturelles.
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La raison et la morale humaines participent de quelquechose de raison et morale surhumaine et surnaturelle, qui n’a point la nature ou aucune chose amorale ou anoëtique pour son origine.

II) REFUTATION DU PANTHEISME IMPERSONNELLE, EMERGISTE OU HINDOU ET DE L’AVERROISME
7) C’est difficile de concevoir une raison qui ne pense/sait rien ou une moralité qui ne veut rien. La difficulté ne semble pas être une question de la limitation de notre imagination.
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La raison et morale surnaturelle est donc savante et volontaire, c à d personnelle.
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8) Si la nature est la première chose, ce que n’est pas causé par la nature n’aura jamais pu émerger d’elle, car alors ça aurait la nature seule pour origine.
9) Si une chose quelconque sans savoir et morale était la première chose, les choses qui ne peuvent pas être causées par des causes sans nature d’avoir raison et morale, n’aura jamais pu émerger d’elle, car alors ça aurait pour origine seulement des causes amorales et anoëtiques.
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La raison et morale surnaturelles sont donc la prémière chose ou parmi les prémières choses: c à d de toute éternité.
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10) Une raison et morale quelconque qui a début et peut errer et faillir et différent de cette raison et morale éternelle.
11) Chaque homme peut errer dans es jugement sur question de fait ou de droit.
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La raison et morale surnaturelle n’est point identique aux raisons et consciences des hommes, ni oubliant soi-même, car d’ou tirait-elle son oubli, ni s’exprimant de façon identique ches chaque homme, car en fait il y a erreur et contradiction entre les jugements des hommes.
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Les raisons et morales humaines sont donc dérivés de la raison et morale surnaturelle surhumaine et éternelle et personnelle.

III) REFUTATION DU DUALISME ET DU DEISME
12) Si la nature était tout aussi indépendante de la raison et morale éternelle qu’elle est de la nature, leur coëxistence primaire serait inexplicable. Ceux qui imaginent une coëxistence introduisent une idée non avoué d’espace commune: mais espace appartient à la nature, alors ça serait une réintroduction du naturalisme déjà réfuté.
13) Si la nature était tout aussi indépendante de la raison et morale éternelle qu’elle est de la nature, leur coëxistence et rélation assymétriques dans l’homme seraient très mal explicables: la nature ne peut envahir la raison sans la détruire, la raison n’envahit presque jamais la nature sans la perfectionner. Et d’où viendrait un homme qui dérive à la foi de la raison et de la nature?
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La raison et morale éternelle et personnelle n’est donc point du tout primaire avec, mais bien avant la nature: elle l’a créé.
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14) Nous, en tant qu’hommes ne connaissons pas directement cette raison et morale surnaturelle, surhumaine, surnaturelle, éternelle et personnelle.
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Nous ne pouvons pas exclure à priori quelle s’occupe de sa création aussi après d’avoir créé, ni qu’elle s’occupe d’elle en introduisant d’autres choses que l’existence de la nature et de nous qui ne dépendent pas de la nature.
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15) Les lois de la nature ne produisent aucune évenement, ni empêchent aucune introductions des évenéments de part de la volonté humaine (entre ses limites de pouvoir) ni de part de la volonté ou raison divine (comment pourraient elles bloquer leur propre créateur): elles décrivent juste les rélations entre les évenéments, une fois introduits, par une cause quelconque, naturelle ou surnaturelle.
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Nous pouvons pas non plus exclure miracle à postériori, à base de nos connaissances, même vraies, des lois de la nature.
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C’est à l’histoire d’interroger les documents et traditions s’il y a eu miracles, où et quand, et point de la philosophie à les exclure avant l’examen où après une examen faussé des preuves historiques: elle doit appliquer les critères de probabilité qu’elle utilise pour vérifier des guerres et d’autres évenéments exceptionnels mais pas du tout impossibles.

Le livre de C S Lewis s’appelle Miracles: sa séconde partie est une reprise de De Incarnatione de St Athanase

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