Wednesday, October 29, 2008

défence du moyen age

Défense du moyen age comparé à notre temps

Il y a les trois alternatives plus ou moins équitables :
  • liberté illimité même à imposer, si on y réussit, contrainte presque illimité : cela s’appelle capitalisme pur et dur;
  • contrainte presque illimité prétendument pour garder ses victimes de subir des contraintes (ou leur châtier pour en avoir imposé aux autres) : cela s’appelle socialisme (ou communisme);
  • liberté et contraintes ni illimités, ce que serait capitalisme par détour et une contradiction pratique, ni en règles totalement pareils pour tous, ce que serait communisme par détour, mais réglés selon les droits innés, acquis, forfaits, abdiqués ou même récupérés selon le droit commun y compris selon le droit du souverain d’accorder des privilèges : et cela s’appelle moyen age. C’est une solution qui requiert et utilise beaucoup plus d’intelligence que tel ou tel extrême illimité ou tel ou tel compromisse préféré juste parce qu’il se trouve quelque part entre les extrêmes.

1 Le manque d'équitable dans les libertés personnelles:

Au lieu de ces trois possibilités au moins apparemment équitables nous avons aujourd’hui un manque tout à fait visible, à peine dissimulé par hypocrisie ou gêne, de l’équité la plus élémentaire. Selon le droit commun, tout homme, même malade, a le droit de se soustraire à toute diagnostique ou thérapeutique. Mais il y a certaines catégories d’hommes qui sont indirectement soustraites à ce droit, comme quand un s d f mendiant qui mange sur la rue se trouve soumis à mainte tentative de thérapeutique indirecte contre son alcoolisme, réel ou supposé :
  • 1) Il peut être viré du lieu parce qu’il fait la manche
  • 2) Une partie de son argent, à savoir monnaie rouge, peut perdre son valeur légal quand il tache d’acheter quelque chose pour
  • 3) Le fait qu’il a fait la manche peut être utilisé comme prétexte pour l’empêcher d’acheter alcool
  • 4) S’il achète il peut être mis à la prison parce qu’il boit dans la rue.
D’autres, encore moins fortunés, sont soustraits à ce droit directement, dès qu’un médecin (ou 2 ou 3) le jugent incapables d’en jouir, c'est-à-dire quand il est soumis à HP avec contraint. Il s’agit point du tout que des hommes qui se prennent pour Napoléon Bonaparte ou Jules César, ou qui reculent d’un verre d’eau comme d’une arme nucléaire. Il s’agit souvent des réactionnaires qui réclament leurs libertés ou droits perdus d’il y a vingt ou quarante ans, qui refusent les conséquences d’un laïcité qui peut introduire des privilèges onéreux ou supprimer des libertés avec un trait de plume après une vote entre d’hommes qui ont peur d’être pris en train de contrarier des médecins ou des assistants sociales ou qqch d’autre pareil, avide de répandre son rayon d’action au dépens des libertés traditionnels : il s’agit donc des hommes qui réclament, le plus souvent inconsciemment le droit commun ou le droit naturel, et cela avec insistance.

Si j’irais appliquer ce que je viens de dire dans le concret, souvent on m’objecterait : « Mais comment peux-tu défendre un salaud comme ça ? » quand la victime de la contrainte arbitraire elle-même a victimisé des autres ; ou encore : « Mais comment peux-tu attaquer une infirmière ou assistante sociale si sympa, qui veut seulement ton mieux (ou le mieux de tel ou tel autre) ». Le problème est : seulement le bon Dieu peut en dernier instance savoir qui est fondamentalement juste ou injuste, bon ou mauvais, sympa ou salaud : alors on peut pas prétendre qu’un salaud perde automatiquement tous ses droits, ni que quelqu’un sympa gagne le droit de l’en priver, car sinon il n’y aurait aucune garantie de garder ses droits : presque tout le monde se prends pour sympa et presque tout le monde peut paraître comme un salaud par qqn autre. En pratique c’est le fonctionnaire « sympa » ou le riche « correcte » qui gagne et le déjà appauvri « salaud » qui perd d’une telle attitude : les moindres sont prêts de contester le salaud en pouvoir – sauf à bonne distance.

2 Le manque d'équitable dans les rélations de travail

Chaqu'un sait déjà, qu'aujourd'hui
(à continuer)

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